Les secteurs de la Métallurgie vont recruter jusqu'à 230 000 personnes par an d'ici 2035 !
« Dans tous les scénarios, les besoins en recrutement s’accéléreraient à horizon 2025-2030 par rapport à la période 2017-2021 »
d’après l’Étude prospective des besoins en recrutement dans la Métallurgie à horizon 2030-35
Observatoire paritaire de la métallurgie
Les informations de cet article sont tirées d’une étude de l’observatoire paritaire de la métallurgie et d’une étude de l’observatoire compétences industries.
La branche professionnelle de la Métallurgie : Kesako ?
La Métallurgie couvre un large champ d’activités industrielles :
- Transformation des minerais en métaux et alliages.
- Fabrication de produits semi-finis (tôles, profilés) et finis (pièces mécaniques, composants)
- Conception de machines et équipements pour l’industrie.
Ce secteur fournit des pièces intermédiaires, équipements industriels et biens de consommation et intervient dans des marchés variés : BTP, aérospatial, médical, transports, télécommunications, etc.
Composé de grands groupes et d’un réseau dense de PME/ETI, il offre des opportunités en conception, production, maintenance et innovation, avec des débouchés nationaux et internationaux.
Les défis de la branche de la Métallurgie :
L’observatoire de la Métallurgie a réalisé en 2021 une étude qui repère 4 défis pour la Métallurgie d’ici 2030 :
Dans un contexte mondialisé, l’industrie française travaille à la fois à créer de la valeur (produits à haute valeur ajoutée) et à réduire les coûts. Son objectif : se développer sur le territoire et rayonner internationalement !
Elle s’engage pour la décarbonation et la réduction des impacts sur l’environnement en renforçant l’écoconception et l’efficacité énergétique des process de production et des produits qu’elle créé.
Elle améliore sa performance grâce à l’innovation et la créativité pour optimiser les process de fabrication et la maintenance, en développant des nouveaux procédés. Cela nécessite la récolte et l’analyse de données (développement du numérique). Elle renforce donc en parallèle la cybersécurité des entreprises.
La branche professionnelle recherche à maintenir les compétences « traditionnelles » mais aussi à développer de nouvelles compétences. Les entreprises sont attentives aux formations présentes sur leur territoire.
Le BUT GMP, une formation à la hauteur des enjeux !
Regardez de près la formation du BUT GMP, soyez attentifs lors des portes-ouvertes et vous pourrez constater que les techniciens GMP seront capables d’être au cœur des projets de transformation de l’industrie :
- Des départements GMP répartis sur le territoire
- En lien étroit avec les entreprises qui accueillent stagiaires et apprentis et travaillent avec les équipes pédagogiques sur les innovations (c'est ce que l'on appelle « le transfert de technologies »)
- Un programme de formation qui évolue régulièrement (Transition écologique et développement soutenable, IA…) et qui sait s’adapter aux nouveaux besoins de compétences.
La branche de la Métallurgie recrute !
Cet observatoire paritaire de la Métallurgie a aussi réalisé une large étude prospective sur les besoins en recrutement à horizon 2030-2035.
Les besoins en recrutement de ces dernières années étaient d’environ 170 000 personnes par an. D’ici 2035 les besoins s’accélèrent et oscilleraient entre 170 000 et 230 000 personnes par an !
Le BUT GMP est un tremplin vers l'emploi, quel que soit le secteur !
L’étude fait le point secteur par secteur et région par région. Voici quelques exemples :